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Nouvelle mobilité urbaine : Et si les données de conduite pouvaient contribuer à sauver les usagers vulnérables ?

Sommaire

  • Le multimodal, un nouvel enjeu pour la mobilité urbaine…
  • Et de nouveaux risques pour les usagers vulnérables
  • Comment améliorer la gestion de la mobilité urbaine et préserver la vie des usagers vulnérables ?
  • “Événement de conduite” par MICHELIN DDi : un levier d’actions idéal pour améliorer la sécurité des usagers vulnérables au sein des nouveaux plans de mobilité urbaine.

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Au sein des collectivités, on parle de plus en plus des “nouvelles mobilités urbaines” avec le développement des moyens de transport doux : marche, vélo, trottinette… Conséquence directe de cette (r)évolution : une recomposition complète du milieu urbain avec des zones de croisements multiples entre les automobilistes et ces nouveaux “usagers vulnérables”. Alors, comment anticiper les risques et préserver la sécurité de tous dans ces villes multimodales ? C’est dans ce contexte que les données de comportement de conduite ont un rôle à jouer !

Le multimodal, un nouvel enjeu pour la mobilité urbaine…

Si l’automobile garde une place prépondérante dans les déplacements, elle a perdu en popularité, en particulier au sein des grandes villes. D’après un sondage IFOP de 2020, réalisé sur l’ensemble du territoire français, 62 % des habitants des 40 villes de plus de 100 000 habitants se déclarent favorables à une réduction de la part de l’automobile dans leur commune.

Un transport multimodal qui gagne du terrain

Cette évolution des mentalités induit une nouvelle répartition des moyens de transport en milieu urbain avec une croissance importante de la multimodalité et une augmentation des transports doux et des mobilités actives (marche, vélo, EDPM*).

. La part du multimodal a augmenté de 8 % dans les villes de + de 100 000 hab.

. Une forte augmentation de la pratique du vélo dans les trajets quotidiens : + 31 %

. Une croissance notable des engins électriques, des vélos et des trottinettes en particulier :

  • + 29 % de ventes de VAE** en 2020
  • + 42 % de ventes de trottinettes électriques en 2020

(Source F2PM)

* Engin de Déplacement Personnel Motorisé (trottinette, gyropode, skate électrique, hoverboard…)

** Vélo à Assistance Électrique

Des nouvelles formes de mobilités qui séduisent de plus en plus

Les études le démontrent, le “réflexe nouvelle mobilité” se développe de façon significative en milieu urbain.

Sur 100 usagers :

  • 30 utilisent le co-voiturage
  • 26 utilisent le vélo
  • 16 utilisent le VTC
  • 9 utilisent un EDPM

(Source F2PM)

Avec un objectif clair et vertueux pour les collectivités

Développer une mobilité éco-responsable et durable afin de contribuer à une ville plus sûre et apaisée.

Et de nouveaux risques pour les usagers vulnérables

Le développement du multimodal redistribue totalement les cartes au niveau du plan de déplacement urbain (PDU) des villes et entraîne de nouveaux risques pour les usagers vulnérables.

Qu’est-ce qu’un usager vulnérable ?

Le Code de la Route définit comme “usager vulnérable” un usager ne possédant pas de carrosserie pour se protéger.

  •  Piéton, cycliste, 2 roues motorisées, EDPM

Conséquence du développement du multimodal : une augmentation des accidents pour les usagers vulnérables

 Parmi les usagers vulnérables, les plus touchés semblent être les cyclistes.

  • Entre 2019 et 2021, on a enregistré une hausse de 21 % des accidents mortels pour les cyclistes en zone urbaine.
  • 3 fois plus de risques d’accident pour un cycliste qu’un automobiliste avec 16 fois plus de risques d’être gravement blessé.

 Les utilisateurs de trottinettes ont également été très impactés.

  • + 120 % d’accidents mortels entre 2019 et 2021 et des chiffres en hausse en 2022. (Source ONISR)

En revanche, les piétons semblent moins exposés avec des chiffres en baisse.

  • -14 % d’accidents mortels entre 2019 et 2021: (Source ONISR)

Comment améliorer la gestion de la mobilité urbaine et préserver la vie des usagers vulnérables ?

Face à cette situation, les collectivités cherchent à trouver de nouvelles solutions pour préserver l’intégrité des usagers vulnérables.

Deux types d’actions complémentaires peuvent être envisagées :

# 1 – Créer un cadre plus sécurisant

Pour limiter les risques liés au développement de ces nouveaux moyens de locomotion, les collectivités ont déjà pris de nombreuses initiatives en vue de sécuriser le milieu urbain.

  • L’aménagement de la voirie avec la création de pistes cyclables, de voies dédiées aux mobilités actives, de signalisation spécifique et d’espaces piétonniers.
  • Le passage aux 30 km/h dans de nombreuses grandes agglomérations pour réduire les accélérations brusques et les freinages brutaux qui sont les premières causes d’accident entre automobilistes et usagers vulnérables.
  • Un respect plus strict des règles pour les usagers

Pour les cyclistes :

  • Équipement du vélo obligatoire : sonnette ou avertisseur sonore, freins avant et arrière, feu de position jaune ou blanc à l’avant et feu rouge à l’arrière, dispositifs réfléchissants et pédales non rétractables.
  • Équipement du cycliste : casque obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans avec gilet de haute visibilité. Casque et gilet recommandés pour les adultes.
  • Règles de circulation : obligation d’emprunter les pistes cyclables et les voies réservées, interdiction de rouler sur les trottoirs.

Pour les trottinettes :

  • Équipement du véhicule obligatoire : feux de position avant et arrière, dispositifs réfléchissants, système de freinage et avertisseur sonore.
  • Équipement de l’usager : casque et vêtements réfléchissants recommandés
  • Règles de circulation : limitation à 25 km/h, interdiction de rouler sur les trottoirs. Obligation d’emprunter les pistes/bandes cyclables en agglomération et les pistes cyclables/voies vertes hors agglo.

À noter qu’à Lyon par exemple, depuis septembre 2022, les trottinettes électriques en libre-service sont désormais interdites aux mineurs.

#2 – Utiliser l’analyse des données de comportement de conduite

Pour anticiper les risques et préserver les usagers vulnérables, la solution passe aussi aujourd’hui par l’exploitation des données de comportement de conduite. Elles sont capturées via des véhicules connectés ou équipés d’un boîtier télématique.

Pourquoi les données de conduite peuvent-elles sauver des vies ?

• Parce qu’une grande partie des accidents graves subis par des usagers vulnérables est liée à une collision avec un automobiliste.

39 % des accidents de vélo graves impliquent un automobiliste

(Source CEREMA)

• Parce que seuls les accidents graves ou mortels sont répertoriés dans les statistiques officielles.

75 % des accidents de cyclistes ne sont pas comptabilisés

(Source ONISR)

 

L’analyse des données de comportement de conduite est un indicateur fiable pour repérer rapidement les zones à risques et éviter des accidents potentiels grâce à une approche préventive.

 

Comment les données de conduite peuvent sauver des vies ?

. En donnant aux collectivités la possibilité d’identifier les comportements à risques (accélérations et freinages brusques) sur des zones multimodales.

. En leur permettant de réaliser les aménagements de voirie au bon endroit et au bon moment pour éviter les accidents : pistes cyclables, intersections, marquage au sol, panneau de signalétique…

. En évaluant très vite l’impact des actions via l’analyse des événements de conduite avant et après aménagement afin de corriger/compléter le dispositif si besoin.

 

“Événement de conduite” par MICHELIN DDi : un levier d’actions idéal pour améliorer la sécurité des usagers vulnérables au sein des nouveaux plans de mobilité urbaine.

Expert de la donnée de conduite intelligente, MICHELIN DDi propose une offre clef en main dédiée aux événements de conduite, basée sur une communauté de milliers de conducteurs automobiles et de véhicules connectés.

L’objectif : Détecter, localiser et évaluer les comportements atypiques sur une ou plusieurs zone(s) multimodale(s) pouvant générer des accidents impliquant des usagers vulnérables (piétons, vélos, trottinettes…).

 

La méthode MICHELIN DDi :

Comptage des évènements de freinage et accélération brusques sur une zone prédéfinie.

Localisation des zones où les comportements atypiques se répètent.

Enrichissement des données pour repérer précisément le contexte de ces zones à risques.

 

Les événements de conduite analysés :

  • Les freinages atypiques
  • Les accélérations atypiques
 

Les différences MICHELIN DDi :

Contextualisation et filtrage des données avec prise en compte de différents paramètres (date, heure, conditions météorologiques…) en complément des données de géolocalisation.

Suivi mensuel pour évaluer l’évolution de ce nouvel indicateur clef (KPI) avec possibilité d’effectuer des mesures comparatives avant/après.

Mise en œuvre rapide avec intégration directe des données dans votre SIG.

Aucun investissement en infrastructure requis via la capture des données issue de notre communauté de véhicules connectés.

 

Vos bénéfices :

Vous allouez au mieux vos ressources en priorisant vos interventions de maintenance sur les zones critiques.

Vous programmez vos actions correctives avant que de potentiels accidents entre automobilistes et usagers vulnérables ne se produisent.

Vous évaluez l’impact de vos aménagements grâce à l’analyse avant/après des données.

Vous contribuez à sauver des vies sur votre réseau.

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